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  • Photo du rédacteurClément Martin

Jacques Drouin, l'apporteur d'épingles (1943-2021) : passion et transmission.

Dernière mise à jour : 18 avr. 2023


Jacques Drouin avec Alexandre Alexeïeff au festival d'Ottawa en 1976 Collection CNC, fonds Alexeïeff / Parker, donation Alexeïeff-Rockwell.


(Mon seul souvenir de Jacques Drouin correspond à l'âge qu'il avait sur cette photo. :-))


Jacques Drouin, réalisateur et animateur québecois d'exception sur "l'écran d'épingles", nous a quitté le 28 août dernier à Kamouraska au Québec. Nous perdons un créateur passionné qui a toujours accompagné avec bienveillance d'autres passionnés pour que cette technique rare et précieuse du cinéma d'animation continue son chemin avec d'autres créateurs et d'autres ingénieux "bricoleurs" afin de prolonger l'œuvre d'Alexandre Alexeieff et Claire Parker. Hommage.


Au-delà de la douleur et de la tristesse des êtres chers, des amis et des amateurs de cinéma d'animation, il nous reste une œuvre remarquable et la chance de revoir projeté ses films en salle dans "d'absolument obligatoires" hommages à ce grand créateur :

  • 1974 : Trois exercices sur l'écran d'épingles d'Alexeïeff

  • 1976 : Le Paysagiste

  • 1976 : Spaghettata

  • 1979 : La Belle Ouvrage (indicatif de la série)

  • 1979 : Bande-annonce de la Semaine du cinéma québécois

  • 1986 : L'Heure des anges (coréalisé avec Břetislav Pojar)

  • 1988 : Bande-annonce pour les 25 ans de la Cinémathèque québécoise

  • 1990 : Bande-annonce pour le Festival international du film d'animation d'Ottawa

  • 1994 : Ex-Enfant

  • 2002 : Une leçon de chasse

  • 2003 : Jours d'hiver (film collectif coordonné par Kihachirō Kawamoto)

  • 2004 : Empreintes

Il a également participé à de nombreux films d'animation auxquels il a participé en tant que monteur ou animateur.


L'écran d'épingles par Claire Parker (1906-1981) et Alexandre Alexeieff (1901-1982)

Jacques Drouin incarne la merveilleuse passion de l'écran d'épingles.

Mais qu'est-ce que l'écran d'épingles ?

Un instrument totalement original issu de la rencontre d'une ingénieure et d'un graveur.

Alexandre Alexeieff, graveur russe, a rencontré Claire Parker, une américaine ingénieure, lors de cours de gravure qu’il donnait à Paris. Ils ont par la suite combinés leurs talents pour inventer l'écran d'épingles et réaliser des films d'animation sur celui-ci.

Claire Parker et Alexandre Alexeieff dans leur maison du 14e arrondissement en 1957.

Photo collection Geneviève et André Martin


L’écran d’épingles est un dispositif composé d’aiguilles disposées en quinconce dont les têtes dévient plus ou moins la lumière suivant qu'elles soient enfoncées et en fonction de la position de la tête. Cet écran permet d’exploiter les ombres portées générées par ce "tableau de points mécanique" ancêtre des pixels de nos écrans d'ordinateurs pour générer image par image des " gravures animées".

Image CNC : l'écran d'épingles et les instruments permettant d'imprimer une formes aux épingles.


Alexeieff et Parker ont réalisé, avec une première version de l'écran d'épingles, un court-métrage, "une nuit sur le mont chauve" qui est sorti en 1933.

Collection Geneviève et André Martin : Une nuit sur le mont chauve. 1933.


Ils ont par la suite réalisés de nombreux films avec cette technique, perfectionnant l'instrument et la technique.


Leur œuvre se distingue par deux dimensions indissociables :

  • l'invention et la construction d'un instrument unique : l'écran d'épingles,

  • les films d'animation qu'ils ont réalisés.

Jacques Drouin s'est approprié et à transmis ces deux dimensions avec brio.


Jacques Drouin : La relève

Alexandre Alexeieff avait fait un séjour au Canada dans les années 40 où il avait réalisé "En passant" sur l'écran d'épingles à l'ONF. Il avait ainsi instillé le virus de "l'épinglomaniat " au Canada. Ce virus finit par atteindre le réalisateur Norman Mclaren qui fit construire un écran d'épingles à la fin des années 60 car il craignait que cette technique si particulière de fabriquer des films d'animation disparaisse.

Collection Geneviève et André Martin : Norman Mclaren et l'écran d'épingles qu'il fît fabriquer.


Jacques Drouin est arrivé à l’écran d’épingles sans avoir subi l’influence directe d’Alexandre Alexeïeff et Claire Parker. Jacques Drouin n’a pas assisté à l’atelier qu’avait donné le couple célèbre à l’ONF en 1972 et qui avait donné lieu à un documentaire réalisé par Norman McLaren.

Mais il avait vu l’écran d’épingles miniature de l’ONF lors de la Rétrospective mondiale du cinéma d’animation à Montréal en 1967 et avait découvert "Le nez", d’Alexeieff, à New York.


Quand il rencontre René Jodoin au début des années 1970 pour un stage à l’ONF, l’atelier a déjà eu lieu. Le jeune Jacques annonce à Jodoin qu’il souhaite s’initier, lors de son stage, à l’écran d’épingles. Le résultat de ces expériences a été "Trois exercices" sur l’écran d’épingles d’Alexeïeff".

Jacques Drouin fût ensuite adoubé par Norman McLaren et fît ses armes sur l'écran d'épingle de l'ONF.

Image ONF : Le jeune Jacques Drouin, Norman McLaren et Indira Gandhi qui fit une visite impromptue à l'ONF lors d'un séjour au Canada en juin 1973.



En attendant les séances d'hommage que nous allons avoir la chance d'avoir suite à cette triste nouvelle, vous pouvez voir et revoir en ligne le magnifique "le paysagiste" 1976 sur le site de l'ONF sur https://www.onf.ca/film/le_paysagiste/ ou sur


Dans ce film, Jacques Drouin a exprimé toutes les joies graphiques que peut nous procurer l'écran d'épingles, lumières mouvantes, ombres portées, grains suaves, évocations du gras d'un fusain de l'artiste.


Au-delà de ces jubilations, Jacques Drouin nous a invités dans ce film à l'intérieur de celui-ci dans l'univers du créateur, dans ses pensées, son imagination avec toutes ses dimensions oniriques, intimes ou graphiques.



Images : Le Paysagiste, © Jacques Drouin in http://lencredesfees.canalblog.com/archives/2012/12/17/25934195.html


Image : Office National du Film du Canada



Jacques Drouin : le plaisir de la transmission


"Je ne suis déjà plus le seul “héritier” d’Alexandre Alexeïeff et Claire Parker. Les prochains auront la responsabilité de propager le génie des inventeurs mais c’est en utilisant cette technique qu’ils empêcheront l’écran d’épingles d’être enfermé dans le Cabinet des curiosités." Jacques Drouin dans Alexeïeff / Parker – Montreurs d’ombres, Edition de l’œil / Musée-Château d’Annecy, 2015


Jacques Drouin est resté pendant une trentaine d’années le seul dépositaire de cette technique d’animation unique au monde, avant de passer le relais à la réalisatrice Michèle Lemieux.


Cette transmission a permis à Michèle Lemieux de réaliser avec l'écran d'épingles , "Le Grand Ailleurs et le petit ici" (2012).

Michèle Lemieux à côté de l'écran d'épingles de l'Office national du film du Canada, lors du tournage de son film Le Grand ailleurs et le petit ici, 2012.

Auteur du cliché Wolfgang Noethlichs


On peut voir ci-dessous ce film produit par l'Office National du Film du Canada : https://www.onf.ca/film/grand_ailleurs_et_le_petit_ici/


Jacques Drouin a ainsi permis un premier relai dans l'utilisation de l'instrument. Mais il fallait aussi continuer à en transmettre l'utilisation.


Toujours avec bienveillance et passion, il a accompagné 8 réalisateurs français initiés à la technique par Michèle Lemieux.

Il a pu ainsi apporter ses conseils précieux à Justine Vuylsteker, pour l’écriture de son court métrage Etreintes - premier film conçu en France entièrement sur l'Epinette, à Nicolas Liguori ou Clémence Bouchereau sur son tournage de La Saison pourpre sur l’écran d’épingles du CNC.



La conservation du "patrimoine instrumental"


Jacques Drouin a ainsi permis un premier relai de ce savoir-faire pérenniser cette technique d'animation. Après avoir transmis à son tour le virus de "l'épinglomaniat ".

Mais cette transmission restait fragile.

Les écrans d’épingles Alexeieff-Parker sont trop rares. Ce sont aussi des objets patrimoniaux, fragiles et vieillissants.

Pour illustrer cette rareté voici un petit recensement des écrans historiques recueilli auprès de Jean-Baptiste Garnero du CNC. (Certainement à préciser).

  • L'épinette 1943 VEC a été acquise et restaurée par le CNC avec la complicité active de Jacques Drouin.

  • L'ONF a le proto 68 qui est opérationnel pour des essais.

  • L'ONF a également le NEC qui est opérationnel.

Il fallait d'abord s'attaquer à la restauration de ces écrans d'épingles afin de permettre la réalisation de nouveaux films dans le futur. Sans ces quelques "stradivarius" de l'animation, point de prolongement de la création !


A partir de 2007, grâce à son amour pour "l’instrument" et son expertise en la matière, il restaure les trois principaux écrans d’Alexeïeff-Parker, réalisant encore sa passion de la transmission.


Le Centre national du cinéma et de l’image animée acquiert, en 2012, le dernier écran d’épingles construit par Alexeïeff et Parker, afin de permettre aux artistes européens de créer à l’aide de cet outil exceptionnel. Nommé l’Épinette, cet appareil a été restauré successivement par Jacques Drouin et Michèle Lemieux et constitue un legs à la communauté mondiale de l’animation.


"Voici un nouveau chapitre pour une invention toujours vivante."


Au-delà des restaurations brillamment réalisées, il restait un autre point faible à adresser ... Même après restauration, il n'y avait pas assez d'écrans d'épingles dans le monde pour favoriser la création !


Les "stradivarius" d'origine étaient opérationnels encore fallait-il savoir fabriquer de nouveaux instruments. Là encore Jacques Drouin a apporté un support inestimable.


Jacques Drouin s'est construit un petit écran d'épingles pour son usage personnel, expérimentant ainsi les techniques de construction.



Image : Jacques Drouin avec le "baby screen" fabriqué par Alexeieff et acheté par l'ONF à la fin des années 60.

Photographie : Lëa-Kim Châteauneuf


En janvier 2015, un informaticien d'Annecy passionné d'animation, Alexandre Noyer, contacte Jacques Drouin pour avoir de conseils sur la fabrication d'un écran d'épingles.


Les échanges par messagerie sont le témoignage de la maîtrise complète de Jacques Drouin de l'écran d'épingles instrument complexe dans construction comme dans son utilisation.


Jacques Drouin demande un peu de temps pour répondre aux nombreuses questions techniques posées. Il y répond point par point en février :


  • Utilisation de tubes,

  • Plan de perçage,

  • Matière de la plaque,

  • Epaississeur de la plaque et longueur des épingles,

  • Caractéristiques des épingle, longueurs, diamètre,

  • Taille de l'écran,

  • Epaisseur de l'écran,

  • Placement des trous,

  • Angle d'alignement des trous,

  • Friction et diamètre des épingles des trous,

  • peinture et couleur des épingles

  • Lubrification (ou pas) des tubes,

  • ....

Et Jacques Drouin a conclu son long mail de réponse par :

"Je n'ai peut-être pas répondu à toutes vos questions car un projet semblable demandera quelques essais et erreurs pour être satisfaisant. J'espère que l'Exposition Alexeieff prévue pour juin au Musée d'Annecy vous apportera d'autres éclaircissements. Michèle Lemieux sera là et j'y projette aussi d'y aller. Je vous y verrai avec plaisir pour partager le progrès de votre projet. J'espère vous avoir éclairé un peu. "


On y voit toute la bienveillance, la modestie et l'attention qu'il porte au projet et à son auteur.


Voici quelques photos de la fabrication d'un mini écran que Jacques Drouin a construit en 2008 pour son plaisir et qui illustrent son intérêt pour la construction de l'instrument. Il a transmis ces photos à Alexandre Noyer à l'époque où il construisait son premier prototype.







Grâce à ces échanges, Alexandre Noyer construit son premier écran d'épingle en 2015 : Le "Cactus" composé de 26 000 épingles.


En Juin à Annecy, il rencontre Jacques Drouin et Michèle Lemieux pour leur montrer cette première réalisation. Vu les difficultés de conception d'un tel instrument, on imagine le plaisir qu'a éprouvé Alexandre Noyer à présenter son écran à Jacques Drouin.



Photographies Alexis Hunot : Annecy Juin 2015 Alexandre Noyer montrant son premier ecran d'épingles le cactus à jacques Drouin avec Théodore Uschev, Georges Schwizgebel et Michèle Lemieux.


Un nouveau constructeur d'instrument


En avril 2016, Alexandre Noyer a terminé un deuxième prototype, le Spinae (100 000 épingles ), sans tête donc avec une meilleure résolution que Michèle Lemieux a pu tester et adouber au Festival d'Annecy en juin.


Le réalisateur québécois Alexandre Roy réalise un premier court-métrage sur ce prototype en 12 jours à Genève : "Jim Zipper".



En 2020, après deux ans d'échanges, La Bande Vidéo qui est un centre d'art video et d'animation contemporain à Québec, a commandé un écran d'épingles "haute résolution de 200 000 épingles "l'Alpine" à Alexandre Noyer.


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Echanges Alexandre Noyer - Jacques Drouin en novembre 2020. Jacques Drouin y célèbre une invention toujours vivante... et l'histoire continue !


Grâce à la transmission les innovations et la création continuent !


Grâce à ce travail de transmission aussi bien sur l'art de "jouer" de l'écran d'épingles que sur l'accompagnement de la restauration des écrans ou la création de nouveaux instruments, des innovations permettent de nouvelles créations.


Claire Parker et Alexandre Alexeieff utilisaient de nombreux instruments (rouleaux, voir des poupées russes !, etc ..) pour imprimer des formes sur l'écran d'épingles comme les images suivantes :

Photo ONF : Claire Parker et Alexandre Alexeïeff https://www.onf.ca/selection/lonf_celebre_lecran_depingles/

Claire Parker et Alexandre Alexeïeff (Photo ONF) : https://blogue.onf.ca/blogue/2018/07/25/justine-vuylsteker-et-lappel-de-lecran-depingles/


Aujourd'hui de nouvelles techniques peuvent être utilisées pour combiner l'usage de l'écran d'épingles et les possibilités du numérique.


Alexandre Roy (Découpe plexiglas) et Alexandre Noyer (impression 3D) échangent sur l'utilisation de nouvelles techniques pour fabriquer des empreintes pour l'écran d'épingles.


Le film d'Alexandre Roy en cours de réalisation sur l'Alpine à "la Bande Vidéo" utilise des empreintes fabriquées avec ces techniques. Dans la lignée des pionniers de l'écran d'épingles de nouveaux réalisateurs rendent hommage à d'autres pionniers grâce à l'écran d'épingles.

Pour son projet, Alexandre Roy s’est inspiré librement de séquences d’images créées par les pionniers de la photographie du mouvement - dont les recherches ont préfigurées l’invention du cinéma - tel qu'Eadweard Muybridge (1830-1904) ou encore Étienne-Jules Marey (1830-1904 également). Ensuite, il les a retravaillés à l’ordinateur pour en faire des pochoirs servant à être imprimé sur l’écran d’épingles.


Il prolonge ainsi non seulement le travail d'Alexeieff -Parker et de Jacques Drouin à cette occasion mais aussi celui de Jules-Etienne Marey, d'Eadweard Muybridge à la fin du XIXe siècle ou de Lillian Schwartz (1927-) au tout début des années 70 dans un élan patrimoniale et jouissif.


Ces nouvelles techniques de fabrication d'empreintes permettent de créer avec agilité et souplesse des objets devenant autant d'alphabet du mouvement dont on peut ensuite imprimer les formes sur l'écran d'épingles pour créer les phrases d'un mouvement.


Du 17 mai au 18 juin 2021, Alexandre Roy était en résidence à La Bande Vidéo où il travaillait sur son film et son exposition « Trompe-L’œil ».


Le cinéaste a exploré l'utilisation de l'impression 3D et de la découpe laser pour créer des pochoirs qui servent à produire des séquences animées sur l’Alpine.


On a hâte de voir le film !


Une image de Trompe-l'oeil : image https://www.facebook.com/LACHAMBREBLANCHE



Etienne-Jules Marey (1830-1904) - Etude du mouvement (1886) à voir sur Youtube






Image : "Olympiad" 1971 Lillian Schwartz (1927-) , video, color, sound, 2 minutes 33 seconds in http://www.fsgso.pitt.edu/wp-content/uploads/2017/09/01_Schwartz_OLYMPIAD.jpg



Merci Jacques


Jacques Drouin a non seulement été le précieux relais des pionniers de l'écran d'épingle mais il a su transmettre son savoir sur la construction de l'instrument et de son "jeu".

Il a assuré ainsi le relais et la plus belle des transmissions d'un savoir-faire qui a 88 ans !


Devant une telle œuvre, on résiste pas à l'envie de lui écrire quelques mots avec émotion :


"Cher Jacques, vous nous laissez seuls avec le bel avenir de l'écran d'épingles que vous nous avez préparé.


Je n'ai que le souvenir furtif de vous avoir croisé quand j'avais 14 ans dans la R16 de Michel Boschet au sortir des films Martin-Boschet. C'est bien peu mais j'ai eu tout même la chance d'avoir été assis à côté d'un grand homme !


Vos œuvres sont là pour nous réjouir, vous avez magiquement transmis un témoin fragile et grâce à vous ... la grande histoire du cinéma d'animation continue avec de nouvelles techniques des plus originales.


Merci Jacques pour votre belle vie généreuse, merci de nous avoir apporté tant d'épingles !


A lire :


Je remercie Alexandre Noyer, Alexis Hunot, et Jean-Baptiste Garnero ainsi que les auteurs des articles ci-dessous pour leur aide à la préparation de cet article.

  • Disparition du réalisateur Jacques Drouin (CNC)

  • Hommage à Jacques Drouin : Le modèle… vivant Marcel Jean 30 août 2021

https://www.cinematheque.qc.ca/fr/nouvelles/hommage-a-jacques-drouin-le-modele-vivant/?fbclid=IwAR37ZVFXy2YEE7DAvI6qH4mofEOaeTCxsAMoVsJngjbnSyNKqARiK4FeV7c

  • Jacques Drouin: entre ombre et lumière Mario Cloutier 5/12/2009

  • Jacques Drouin et l’écran d’épingles : Une histoire d’amour 31 août 2021

https://sommetsanimation.com/fr/nouvelles/jacques-drouin-et-l-ecran-d-epingles-une-histoire-d-amour/?fbclid=IwAR1aMkkUqcwm6B7cedjHedGNzIYSIJhhReHvets91LFOWtwX2i3Y5sUJHOk

  • La deuxième vie de l’écran d’épingles


  • L’Office national du film du Canada rend hommage au cinéaste d’animation Jacques Drouin

  • Building A Pinscreen: How To Make One Of The Rarest Tools In Animation

  • By ALEX DUDOK DE WIT | 09/03/2021

https://www.cartoonbrew.com/tools/building-a-pinscreen-how-to-make-one-of-the-rarest-tools-in-animation-208131.html

  • Acquisition de l'Alpine - Acquisition Of "L'Alpine" — La Bande Vidéo

  • Ecran d’Epingles : retour sur une technique d’animation atypique avec Alexandre Noyer

https://www.3dvf.com/redaction/dossier-1472-1-ecran-d-epingles-retour-sur-une-technique-d-animation-atypique-avec-alexandre-noyer-html/2/

A voir :

  • Annecy 2017 : Cadavre Exquis

https://www.youtube.com/watch?v=9_FZNnPQ80g&t=13s



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